Autori
Titolo completo
Pensées de M. Pascal sur la religion et sur quelques autres sujets, qui ont été trouvées après sa mort parmi ses papiers - Nouvelle edition augmentée de plusieurs pensées du même Auteur, de sa vie, et de quelques discours sur ces mêmes pensées, et sur les preuves des livres de Moise
Paese
Francia
Lingua
Francese
Descrizione fisica

[56], 46, 356, [20], 4, 143, [7], 12 p. ; 12º

Note

«Dépouiller les anciens textes de leur enveloppe extérieure, de leur symboles, de leur  figures, pour permettre d’arriver jusqu’au sens enveloppé mais véritable, ruiner la lettre pour pénétrer l’esprit, telle fut l’intention des Jésuites «figuristes». Pour eux, il ne s’agissait plus de montrer chez les anciens Chinois une croyance vague à une divinité, quelle qu’elle fût,, mais de faire apercevoir dans les anciens textes chinois le christianisme pour aisni dire préformé et annoncé bien qu’en termes enveloppés. Ils avaient été devancés dans cette voie par Pascal, qui par le système des «figuratifs» avait voulu montrer que l’Ecriture pouvait avoir deux sens, ce qu’il appelle le sens «charnel», auquel les Juifs, préoccupés uniquement des réalités matérielles s’étaient laissés prendre, et l’autre le sens spirituel, en apparence contraire au premier. Or dans la dialectique de Pascal ce système des figures est une preuve de la verité de l’Ecriture parce qu’il explique les «contradictoires» [...] Si Pascal employa cette méthode des figuratifs, chère aux rabbins, c’est comme le remarque le savant editeur des Pensées qu’il voulait battre les théologiens juifs sur leur propre terrain et opposer à leur système  figuratif de l’Ancien Testament un système semblable prouvant par des figures la vérité du Nouveau Testament déjà figuré dans l’Ancien. Mais ce système n’etait pas inconnu dans la théologie catholique, ni surtout dans la théologie janséniste.»  
Cfr. : Virgile Pinot, La Chine et la formation de l’esprit philosophique… (1640- 1740), Genève, Slatkine Reprints, 1971, p. 347-348.

«…a riguardare la vexata quaestio dei riti dal di fuori e a distanza, e quindi anche dall’angolo visuale della cultura europea coeva che ne aveva recepito le premesse e le motivazioni essenziali, ma anche le conseguenti implicazioni etico-religioso-filosofiche, l’esponente della cultura francese seicentesca che avrebbe dato maggior risonanza extra-ecclesiastica alla celebre controversia, anche per la più specifica contrapposizione che ne uscì accentuata tra gesuiti e giansenisti, fu certamente Pascal che, affrontando il tema nelle  Pensées e soprattutto nella V delle sue Provinciales (1656), avrebbe conferito la connotazione di fondo alla polemica in cui culminarono anche le coeve controversie sul problema della grazia e le correlative tematiche del libero arbitrio e della predestinazione con riverberi in dispute accesissime fino all’età dell’illuminismo, e che avrebbe colto, per primo, il nesso tra questione dei riti cinesi e tesi probabilistiche gesuitiche, nella sua inesausta offensiva (assieme a Nicole, Arnauld e più tardi Quesnel) in difesa del rigorismo giansenista contro il lassismo della Compagnia di Gesù.»
Cfr.: Sergio Zoli, Dall’Europa libertina all’Europa illuminista,  Firenze, Nardini, 1997, p. 441.

Tipo pubblicazione
Monografia
Pubblicazione
A Paris: [editore] chez Guillaume Desprez, imprimeur et libr. ord. du Roi, rue S. Jacque, à S. Prosper et aux trois Vertus, vis-à-vis les Mathurins, 1702
Collocazione
1.A.I.50
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